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Le FRANCAIS

25 février 2013

Conjugaison en images

Les modes :

conjugaison oublier modes


Les temps :

conjugaison oublier temps


Les temps vont toujours 2 par 2 : UN TEMPS SIMPLE + UN TEMPS COMPOSE

exemples : 

                                                        PRESENT   +    PASSE COMPOSE

                                                    IMPARFAIT     +      PLUS-QUE-PARFAIT

                                            PASSE SIMPLE      +      PASSE ANTERIEUR

                                             FUTUR SIMPLE      +      FUTUR ANTERIEUR

                             CONDITIONNEL PRESENT      +      CONDITIONNEL PASSE

                                 SUBJONCTIF PRESENT      +      SUBJONCTIF PASSE  

conjugaison oublier temps 2 par 2


Le temps simple n'a ni auxiliaire, ni participe passé.
Le temps composé a un auxiliaire (être ou avoir) et un participe passé.

conjugaison oublier temps simple, composé


Un temps composé est composé d'un auxiliaire et d'un participe passé.
L'auxiliaire est conjugué au temps simple correspondant.

conjugaison oublier auxiliaire conjugé participe passé


Même chose, autre exemple :

conjugaison oublier auxiliaire conj p passé 2



 

 Attention à ne pas confondre certaines terminaisons !

conjugaison oublier confusions

conjugaison oublier confusions 2


La conjugaison des auxiliaires (temps simples uniquement), à connaître par coeur !

conjugaison oublier auxiliaire par coeur

conjugaison oublier auxiliaires par coeur 2


La différence entre le 1er groupe et les 2e/3e groupes :

conjugaison différence 1er 2eme 3eme groupes


Savoir retrouver les temps, grâce à des petites formules :

conjugaison savoir retrouver les temps


 

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25 février 2013

Le temps d'une histoire...

 

Il était une fois, une jeune fille qui écrivait des histoires. Pour cela, elle utilisait beaucoup l'imparfait, car ce temps permettait de planter le décor, de faire des descriptions et bien d'autres choses encore. A vrai dire, il avait tellement d'utilité qu'elle le mettait à toutes les sauces. C'était un des principaux temps du récit.

De même, elle avait pris l'habitude d'employer le plus-que-parfait, car ce temps, fils de l'imparfait, avait reçu à sa naissance une fonction importante : celle de parler du passé dans le passé. Il était toujours resté fidèle à sa mission, et personne n'avait jamais rien trouvé à lui reprocher.

Un beau jour, le passé simple surgit sans prévenir dans une histoire de la jeune fille ! Il s'éclaircit alors la gorge, prit un air grave et prononça les mots suivant :
- Je fus créé il y a des siècles et des siècles, jeune fille, pour exprimer des suites d'actions, ou encore des actions soudaines et courtes. Néanmoins, la plupart des gens me rejetèrent du langage oral, me trouvant trop compliqué à leur goût. Je fus alors réservé aux écrivains, qui firent de moi un des principaux temps du récit avec ton ami l'imparfait, et depuis, ils ne purent plus jamais se passer de moi.

Dès que le passé simple eut terminé de parler, le passé antérieur eut tôt fait d'apparaître, mais le pauvre eut presque aussitôt disparu, sans avoir pu prononcer le moindre mot.

- Hum hum, je me permets d'ouvrir un dialogue pour entrer moi aussi dans ton histoire ! fit soudain le présent à la jeune fille. Je ne vois pas pourquoi l'imparfait ou le passé simple y sont et pas moi ; il n'y a aucune raison, je trouve ça égoïste ! J'invite d'ailleurs tous les autres temps à se manifester, eux-aussi !

- Tu as eu raison de protester, vieux frère ! intervint le passé composé. On nous a trop longtemps oubliés, alors le temps est venu de prendre notre revanche ! On a fait nos preuves dans beaucoup de récits, et de grands écrivains nous ont déjà utilisés !

- De toute façon, aucun de nous n'épargnera ton histoire, même si nous ne serons probablement jamais les principaux temps du récit comme l'imparfait et le passé simple ! ajouta à son tour le futur. Pour ma part, je pourrai toujours profiter d'un dialogue pour faire mon apparition, et quiconque essaiera de m'en empêcher sera victime de ma fureur !

- Quand chacun des temps aura été représenté dans ton récit, quand tous seront apparus au moins une fois, alors seulement tu auras fait un vrai travail d'écrivain, jeune fille ! lança le futur antérieur.

- Je dirais même plus que sans moi et mes amis, tes récits ne ressembleraient pas à grand chose ! dit le conditionnel présent à la jeune fille sur un ton de reproche.

- Eh oui, tu n'aurais pas pu te passer de nous bien longtemps, surenchérit le conditionnel passé. Tu aurais pu écrire quelques paragraphes, tout au plus, mais tu serais vite tombée en panne d'inspiration !

- Qu'on se calme, les amis ! ordonna le subjonctif présent d'un ton impérieux. Bien que cette jeune auteure ait visiblement une préférence pour certain temps plutôt que d'autres, qu'on ne lui en tienne pas rigueur avant qu'on en sache la vraie raison !

- Soit ! Alors... Qu'elle nous ait fourni une explication avant que ce texte ait pris fin ! exigea le subjonctif passé.

- Mais, je... je... je ne savais même pas qu'autant de temps existaient ! balbutia la jeune fille en utilisant encore l'imparfait.

- Vous voyez, elle continue à n'utiliser que l'imparfait dans ses phrases, lança le présent sur un ton accusateur.

- Mais non, se défendit la jeune fille, je n'avais pas la moindre... euh... plutôt, je n'ai pas la moindre intention de vous ignorer. C'est vrai, je ne m'en suis pas rendu compte jusqu'ici, j'ai juste oublié de vous utiliser !

- Facile à dire ! firent tous les temps en choeur.

-Je ferai attention à l'avenir, jura l'accusée sur un ton implorant. Pour vous le prouver, je ne mettrai un point final à ce texte qu'une fois que je vous aurai tous utilisés et que vous m'aurez pardonnée, promis juré !
D'ailleurs ce ne
serait pas très respectueux de ma part, je dirais même odieux, de ne pas faire ça pour vous : vous auriez alors eu raison de me haïr, et vous seriez tombés juste en me traitant d'égoïste !
Mais que chacun d'entre vous
soit rassuré, car bien que j'aie la parole depuis tout-à-l'heure, il n'y a pas un seul d'entre vous qui n'ait pas été employé et qui ne soit pas apparu au moins deux fois dans mes propos !

Les temps, qui deux secondes auparavant étaient encore sous le coup de la colère, se regardèrent l'air hagard :

- Elle dit vrai ! s'exclama le présent abasourdi, après un temps de réflexion.

- Elle nous a tous utilisés ! Je n'y ai même pas prêté attention ! renchérit le passé composé.

- Décidément, cette petite m'étonnera toujours ! fit le futur.

- Ça alors, on aura tout vu ! ajouta le futur antérieur.

- Je voudrais bien ré-écouter, moi, juste pour vérifier... fit le conditionnel présent d'un air suspicieux.

- T'aurais dû être plus attentif, fréro ! rétorqua le conditionnel passé.

- Que tout le monde lui fasse ses excuses ! proposa le subjonctif présent.

- Tout ça sans que j'aie rien remarqué... sans que j'aie rien remarqué... se répétait inlassablement le subjonctif passé, incrédule.

 

 

 

 

 

 



 

 

13 février 2013

Mordre les mots en "é" !

Ici, un truc très important pour éliminer pas mal de fautes d'orthographe ou de conjugaison liées aux mots qui se terminent par le son "é":

bulle interrogation


Comment savoir si je dois écrire "aller", "allé", "allais", "allait", "allez" ?

 

é er ez ais

 

Bonne nouvelle, il existe un petit test facile à faire : on remplace par le verbe MORDRE, ou par un verbe du 3ème groupe en "endre" comme vendre, tendre, détendre, pendre, prendre...

 

exemple : "je me suis baign... ??" --> je remplace par un verbe du 3ème groupe --> "je me suis mordu"(participe passé) --> on écrira donc "je me suis baigné"(participe passé)

exemple : "je veux me baign.... ??" --> je remplace par un verbe du 3ème groupe --> "je veux me mordre" (infinitif)--> on écrira donc "je veux me baigner" (infinitif)

exemple : "son corps baign....?? dans une flaque de sang" --> je remplace par un verbe du 3ème groupe --> "son corps mordait dans une flaque de sang"(imparfait) --> on écrira donc "son corps baignait dans une flaque de sang"(imparfait).

 

bulle interrogationJ'ai toujours pas compris ...

C'est pas grave, c'était un peu bizarre toutes ces couleurs, et on se rappelle pas toujours ce qu'est un participe passé, un infinitif et tout ce tralala.
Pour faire simple :
--> si ton verbe termine par le son "dre" (ex : je veux mordre) quand tu remplaces, c'est que tu dois mettre "er" à ton verbe.
--> si ton verbe termine par le son "du" (ex : j'ai mordu) quand tu remplaces, c'est que tu dois mettre "é" à ton verbe (ensuite tu accordes en mettant "ée" ou "és" ou "ées")
--> si ton verbe termine par le son "" quand tu remplaces (ex : je mordais, ex : vous mordez), c'est que tu dois mettre l'imparfait (il faut trouver la personne : -ais ? -ait ? -aient ?)

Attention, parfois il faut simplement mettre -ez (il faut trouver qui est la personne qui fait l'action du verbe : si c'est "vous", il faut mettre -ez).

 


 

Exercices pour s'entraîner (je peux corriger quand tu veux) :

1) Je suis all.... chez ce chez Serge. (Essaie de répéter cette phrase 10 fois de suite très vite ^^)

2) Si je pouv.... faire un voeu, ce serait d'avoir 1000 voeux à faire ! 

3) Je suis vraiment désol....., je ne voul...... pas renvers..... mon assiette sur ta belle chemise bien repass.....

4) Quand j'ét.... petite, je jou..... souvent aux jeux vidéo.

5) J'ai demand.... à ma mère de m'aid..... à corriger mes erreurs d'orthographe. (Non non, il n'y a pas du tout de conseil caché dans cette phrase...)

6) Ton groupe et toi all..... à la piscine cet après-midi.

13 février 2013

Rédaction : comment assurer un 15/20 !

Ici, je fais un petit rappel sur la formule magique qui permet de briller en rédaction : comprendre ce que le prof attend de nous, structurer son texte, étoffer ses phrases, ré-utiliser le vocabulaire nouveau !

 

1) Je comprends ce que le prof attend de moi.

J'appelle cette étape l'étape du lèche-botte ! Eh oui, quand on veut une bonne note à sa rédaction ($$), il faut savoir dire au prof "regarde comme j'ai bien compris ce que tu attends de moi ! ". Les profs sont comme ça, quand ils voient qu'on lit dans leurs pensées, ils sont contents, ils ont tellement donné d'eux-même pour pondre le sujet !

exemple : dans ta rédaction, l'espoir secret du prof, c'est que tu fasses référence à l'Odyssée, à Ulysse, à Homère... Ce n'est pas pour rien que vous avez étudié l'Odyssée en classe, montre-lui que tu as retenu quelque chose et que tu aimes ça (même si tu t'en fiches comme de ta dernière paire de chaussette) !

Voilà ce que ça peut donner, en introduction : Comme Ulysse, le héro de l'Odyssée d'Homère, j'aimerais pouvoir prendre le large et voyager dans divers pays pour vivre des expériences et découvrir de nouvelles cultures. Si je gagnais un voyage autour du monde, je partirais d'abord pour l'Espagne...

Et en conclusion, tu en rajoutes une couche, pour que le prof termine de lire ta copie en extase : Pour terminer cette odyssée, je marcherais sur les pas d'Ulysse en visitant la Grèce ...

Le prof attend aussi que tu varies les arguments (nourriture, spectables, monuments, etc.) : , c'est dans la CONSIGNE, et la consigne, c'est sacré !!

 

2) Je structure mon texte.

Très important, c'est d'ailleurs le but de la consigne dans laquelle on te donne les débuts de paragraphe (Tout d'abord, Ensuite, etc. --> ce sont les connecteurs logiques, il faut t'en servir le plus possible !). Si tu penses à les utiliser dans tes rédactions, ça fait des points en plus ($$) !
Par exemple : Tout d'abord, je décollerais pour l'Espagne... 
                      Ensuite, je mettrais le cap sur les Etats-Unis...
                     Cependant, je quitterais les Etats-Unis à temps pour pouvoir assister au fameux carnaval de Rio au Brésil...
                     Après cette escapade, je me dirigerais vers...
                     etc.

 

3) J'étoffe mes phrases.

Dans sa tête, on ne fait pas vraiment de phrases, c'est plutôt des idées (exemple : En Espagne, il fait chaud).
Si on écrit dans sa rédaction : "En Espagne, il fait chaud", on risque de rendre le professeur dépressif, ce qui n'est pas très sympa.
Comme on veut lui faire plaisir pour récolter une super note ($$), on va ETOFFER cette phrase, de plus en plus :
En Espagne, il y a toujours un grand soleil (c'est déjà un peu mieux, mais on peut faire beaucoup mieux)
En Espagne, ce pays merveilleux, le soleil éclatant est toujours au rendez-vous. (pas mal du tout, mais on peut essayer d'imager la phrase encore plus)
En Espagne, ce merveilleux pays, on est toujours sûr d'être accueilli à bras ouverts par un soleil éclatant et chaleureux.( Avec des phrases comme ça, on vise le 18 ou 19 si on ne fait pas trop de fautes d'orthographes !)

 

4) Je ré-utilise le vocabulaire nouveau que j'apprends.

Tu sais ce que veut dire oisif (le féminin, c'est "oisive"), ou encore pittoresque : c'est le moment de t'en servir pour gagner quelques points ($$) ! 
Dans ces cas là, il faut se forcer à les mettre, quitte à se creuser un peu la tête.

exemple : OISIF  = fainéant --> ça tombe bien : en vacances, on est fainéant, par exemple sur la plage, quand on bronze
--> "je pourrais rester oisive et passer mon temps à bronzer sur la plage"
Bien sûr, on pense ensuite à étoffer encore plus :
--> "je pourrais passer de longues heures, totalement oisive, à me faire dorer la pilule sur d'immenses plages de sables blanc"

autre exemple : PITTORESQUE = beau comme une peinture --> ça tombe bien aussi, les pays étrangers que tu veux visiter sont beaux, il y a plein de paysages dignes d'être peints.
--> "je décollerais pour l'Italie et ses paysages pittoresques"
On étoffe encore plus :
--> "je mettrais les voiles vers l'Italie, la botte de l'Europe, pour aller m'extasier devant ses paysages et monuments pittoresques"

 

 

Et voilà, tous les ingrédients sont là pour assurer un 15/20 minimum. Bien sûr, il faut éviter un maximum de fautes d'orthographes, mais pour ça, il y a des stratégies !!

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